🇫🇷 𝟏𝟏 𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑 : 𝙐𝙣 𝙙𝙤𝙪𝙗𝙡𝙚 𝙖𝙣𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙢𝙚́𝙢𝙤𝙧𝙞𝙚𝙡 !

Cérémonies

Aujourd’hui, comme partout sur le territoire français, les militaires d’active et de réserve ont eu à cœur de célébrer ce jour du 105ème anniversaire de l’armistice de 1918 et de commémoration annuelle de la victoire et de la paix. C’est aussi la journée commémorative qui marque les 100 ans de la Flamme du souvenir !

✅ 𝘼 𝙋𝙤𝙣𝙩𝙤𝙞𝙨𝙚 en Val-d’Oise, département du siège social de l’ANAROSGend, la cérémonie militaire d’hommage à tous les militaires morts pour la France s’est déroulée sous la présidence de M. Philippe Court, préfet du Val-d’Oise et du général de division Gilles Martin, commandant la place militaire de Pontoise et le Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale (PJGN).


8 novembre 1918

11 novembre 1918

Ces négociations qui mirent fin à la Grande Guerre…

Le maréchal Foch (2e en partant de la droite) après la signature de l’Armistice – © Association wagon de l’Armistice

✅ 𝘼 𝙋𝙖𝙧𝙞𝙨, Enzo, chef de la section Mémoire de l’ANAROSGend et porte Drapeau national de l’Union Fédérale des Anciens Combattants était présent sous l’Arc de Triomphe pour cette journée commémorative qui marque également les 100 ans de la Flamme du souvenir.


💡 Le saviez-vous ? : Le 11 novembre 1923, à 18 heures, André Maginot, ministre de la Guerre et des Pensions, allumait pour la première fois la Flamme du souvenir. Depuis, elle ne s’est jamais éteinte !

Carte postale patriotique de la Flamme du souvenir et la tombe du Soldat inconnu, vers 1930 – © Service historique de la défense

Comment ce symbole est-il né ?
Jean-François Dubos, chef du département de la bibliothèque du Service historique de la Défense, raconte :

Comment le souvenir se construit-il au lendemain de la Grande Guerre ?

Plus de 1,4 million de soldats sont morts. La France est meurtrie. La population a besoin de se réunir autour de symboles forts comme le Soldat inconnu. Son anonymat le rend universel : personne ne connait ni son grade, ni son origine sociale, ni sa couleur de peau, ni sa religion… Il représente tous les Français morts au combat. La tombe de ce Soldat inconnu est alors installée à l’Arc de Triomphe le 11 novembre 1920, puis sous l’Arc lui-même le 28 janvier 1921. Cet emplacement symbolique ne permet plus aux armées de défiler de nouveau sous l’Arc, comme un point final au défilé de la Victoire du 14 juillet 1919. Cela marque l’espoir de ne plus jamais revivre une guerre aussi sanglante.

Comment l’idée de la Flamme s’est-elle ensuite imposée ?

On se rend compte que de nuit, la tombe s’efface dans l’obscurité, faisant disparaître le Soldat inconnu. On estime alors que cette « dalle sacrée » n’est pas assez délimitée. Vient l’idée d’un feu perpétuel sous l’Arc de Triomphe. Cette perspective plaît aussitôt à l’opinion publique.

Quelle forme ce feu perpétuel va-t-il prendre ?

Un concours est lancé pour sélectionner la structure. Entre des projets de grandes torchères, l’architecte Henri Favier propose un monument proche du sol où le spectateur est invité à baisser le regard. Son idée est retenue. La flamme jaillira de la gueule d’un canon au centre d’un faisceau d’épées déposées sur un bouclier. Cette structure en bronze, réalisée par Edgar Brandt, prône le « plus jamais ça » : le feu jaillit d’un canon pour la dernière fois afin de rendre hommage aux soldats morts pour la France.

Depuis 1923, la Flamme est ravivée tous les jours. Pourquoi cette cérémonie est-elle quotidienne ?

L’unité de temps, de lieu et d’action renforce le symbole autour de la Flamme. À travers une cérémonie simple et codifiée, nous prenons tous les jours un moment pour nous rappeler pourquoi un Soldat inconnu repose sous l’Arc de Triomphe. C’est une sorte de culte laïc perpétué depuis maintenant 100 ans. Même sous l’Occupation, le ravivage quotidien de la Flamme avait lieu. Sa répétition l’ancre dans une durée supérieure à une vie humaine. C’est dire la force de ce symbole.

Comment cette cérémonie a-t-elle évolué dans le temps ?

À la fin du XXe siècle, de peur que le souvenir de la Grande Guerre ne disparaisse avec les anciens combattants, il apparait essentiel d’établir un lien entre les différentes générations du feu. La cérémonie de ravivage de la Flamme est ainsi ouverte aux plus jeunes et de nombreux écoliers y participent. C’est aussi un moyen de véhiculer les valeurs de la République française. Cette Flamme transcende les particularismes et appartient à tout le monde : c’est la Flamme de la Nation.


Tu es motivé(e) pour t’investir dans le devoir de mémoire, devenir porte drapeau dans ta ville / ton village….

La section Mémoire de l’ANAROSGend t’accueille avec plaisir !

Enzo, ingénieur, réserviste opérationnel de la gendarmerie,
Administrateur et chef de la section Mémoire de l’ANAROSGend